Un peu plus au nord de Tokyo, on visite désormais le site de Nikko.
La journée commence par l’un évènement qui se déroule à Nikko seulement deux jours par an (les 17 et 18 mai), une grande matsuri durant laquelle une procession de 1000 guerriers en costume d’antan se déroule sur ce lieu historique. Une cérémonie de Yabusame, du tir à l’arc monté, a également lieu à cette période, mais je n’ai pas pu y assister malheureusement.
Lieu extrêmement touristique, d’autant plus en ce jour de fête, j’ai suivi la foule à la fin de la cérémonie vers le sanctuaire de Nikko, classé lui aussi au patrimoine mondial de l’UNESCO.
On peut y admirer 3 magnifiques sanctuaires dont le Tosho-gu, auquel on accède en empruntant une grande allée avant de passer sous un torii en pierre et d’y découvrir à son entrée une belle pagode vermillon de 5 étages, ornée de sculptures et de dorures. Et cet édifice annonce bien la couleur du sanctuaire, couvert d’or et de détails en bois sculptés représentant animaux (principalement des éléphants), divinités et croyances bouddhiques. Un peu plus loin, on est amené à un imposant portail blanc et or, le Yomei-mon signifiant « portail de la lumière du soleil ». Derrière on y découvre une cour et ses différents abris où sont entreposés plusieurs trésors bouddhiques . Tant de décorations attribués à différents artistes et architectes et de couleurs en ce lieu datant principalement du XVIIème siècle pourraient alourdir la vision globale du sanctuaire. Pourtant le Tosho-gu offre un ensemble harmonieux, un lieu de toute beauté.
A l’ouest se trouve un autre sanctuaire, le Taiyu-in. Au sommet d’un escalier se dresse l’imposant oratoire du mausolée richement décoré, caché derrière une série de portes. Derrière la dernière porte (Koka-mon) repose le corps du troisième shogun de la dynastie Kogunawa. L’endroit n’est cependant pas accessible au public.
Plus à l’ouest encore, en longeant la rivière, il est possible de se rendre dans un joli cimetière où de nombreux jizos couverts de mousse sont alignés à son aval.