La péninsule d’Ise doit sa renommée principalement au grand sanctuaire d’Ise, lieu de culte du shintoïsme le plus sacré du Japon qui attire chaque année pas moins de 6 millions de visiteurs . Il comporte 2 parties : un sanctuaire intérieur, appelé Naiku qui est dédié à la déesse du soleil Amaterasu, et un sanctuaire extérieur, Geku.

J’ai débuté ma journée par le Geku avant de me rendre au Naiku. L’entrée à ce dernier se fait par le pont Uji long de 100m avant de découvrir un agréable jardin. Le sentier se poursuit jusqu’à un bassin et la rivière, où les visiteurs viennent se purifier avant d’accéder à l’entrée du sanctuaire sacré.

Les deux sanctuaires sacrés ont la particularité d’être reconstruits à neuf tous les 20 ans, et ce depuis le VIIe siècle. Cette année, la reconstruction du Naiku venait d’aboutir. Cependant il est impossible aux visiteurs d’entrer dans l’enceinte du lieu sacré. Avant de quitter la ville d’Ise, j’ai visité le quartier d’Oharai-machi, un petit quartier aux commerces traditionnels.

Je me rends ensuite à Toba, ville connue pour sa production de perles. C’est d’ailleurs sur l’ile Mikimoto, qu’a été fabriquée pour la première fois au monde une perle de culture.  J’ai pu également assister à une démonstration de pêche par des plongeuses « ama », les « filles de la mer ». Traditionnellement, ces pêcheuses récoltaient les fruits de mer et les algues en plongeant en apnée.

Enfin la visite se termine par les célèbres rochers mariés Meoto-iwa, reliés par une corde en paille de riz longue de 30m.